Grandir à l'étranger

GLOBAL TALENT TRACK L’école de business propose aux étudiants de partir un an aux États-Unis et en Chine

Découvrir un autre mode de fonctionnement, une manière de travailler différente. C’est l’objectif du programme Global Talent Track. Celui-ci permet aux étudiants de s’expatrier pendant un an pour suivre leur formation à Iona College, dans l’État de New York, et à l’université de Beihang, à Pékin. Thomas Birot a fait partie des premiers étudiants à expérimenter le programme en 2016 -2017. À 27 ans, fraîchement diplômé, il a été engagé en CDI, en octobre dernier, au poste de responsable marketing et communication chez Watt Network. « Ce qui m’a attiré, c’est d’acquérir des expériences académiques qui me permettraient de retourner dans ces pays dans le cadre professionnel. Ce programme m’a permis de vivre une expérience unique durant laquelle j’ai dû m’adapter pour pouvoir conjuguer deux cultures et mentalités bien distinctes. » 


Sortir de sa zone de confort La Chine notamment a bousculé les repères des jeunes et les a obligés à sortir de leur zone de confort. Un défi bien utile pour leur carrière professionnelle. « Aujourd’hui, je mets à profit ce que j’ai acquis au cours de cette expérience pour réaliser la mission actuelle que m’a confié mon entreprise. Rachetant une autre entreprise, j’ai la charge d’assurer la conduite du changement sur le plan stratégique et identitaire de la restructuration de l’entreprise. Il va falloir accompagner cette fusion et faire cohabiter des mentalités différentes. Mais cela ne m’effraie pas car, en Chine, confronté à une perte de repères à tous les niveaux, j’ai appris la patience et la prise de recul qui me permettent d’être serein », ajoute Thomas Birot. Thomas Lelong, 23 ans, est actuellement en stage de fin d’études en tant qu’assistant Project Manager Officer (PMO) chez IBM France.

En première année de master, il a, lui aussi, bénéficié du programme Global Talent Track. « J’ai tout de suite été séduit par ce programme qui offre la possibilité de s’expatrier pendant un an dans deux pays différents. C’est une opportunité que n’offrent pas toutes les écoles de commerce. Durant le premier semestre, j’ai pu étudier dans un campus à New York. C’était un rêve pour moi de découvrir cette ville. Mais bien qu’impressionné par la beauté de la ville, il n’y a pas eu de choc culturel, mon mode de vie était finalement le même qu’en France. En revanche, pour le second semestre, je suis allé étudier à Pékin et là-bas, j’ai été totalement dépaysé. C’est ce que je recherchais : pouvoir sortir de ma zone de confort, être confronté à une culture, une langue et un mode de vie que je ne connaissais pas. Cela a été une expérience très enrichissante. Humainement et professionnellement. J’ai pu faire des rencontres et étoffer mon réseau pour l’avenir. » 


D’un pays à l’autre Le programme Global Talent Track constitue également un véritable atout pour réussir à mieux s’adapter aux interlocuteurs et entreprises étrangères.  Cela a été le cas pour Émeline Jumère-Lougrand. À 22 ans, la jeune femme est actuellement en stage d’assistant chef de projet chez Diadeis, une agence de création publicitaire de Mondelez. Elle a bénéficié, elle aussi, du programme en première année de master.  « New York et Pékin n’étaient pas forcément mes destinations de prédilection. Mais en découvrant le Global Talent Track qui permet de partir dans deux mégalopoles, en un an, j’ai trouvé cela très intéressant. On me de
mande souvent quel pays j’ai préféré, mais je n’arrive pas à trancher. Sur place, j’ai eu la possibilité de visiter beaucoup d’entreprises et de découvrir que la façon de faire du business n’était pas du tout la même d’un pays à l’autre. Moi qui souhaiterais travailler à l’international, avoir une idée du fonctionnement des entreprises américaines et chinoises est un atout. Je recommande vivement aux étudiants de profiter de cette opportunité. Elle permet d’apprendre à s’adapter, ce qui est très utile dans le monde professionnel. Dans ma mission actuelle, c’est une qualité qui m’est indispensable pour communiquer avec mes différents interlocuteurs. » Ange Claudia Lipemh

 

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Sud Ouest parution le Samedi 30 Mars 2019

 

 

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